SOIRÉES D'ÉCHANGES
la mort au coeur de la vie
Et si on en parlait pour y remettre du vivant, pour les réinventer, pour retrouver des gestes symboliques et des rituels qui nous touchent, pour simplement pouvoir mieux préparer et vivre son deuil ?
Nous vous invitons à une soirée pour échanger, partager, découvrir et réinvestir cette étape de la vie qu’est la mort d’un proche. L’occasion d’aborder la question sur votre rapport à la mort et les pratiques funéraires et d’en parler ouvertement.
Mais pourquoi proposer une telle soirée ?….
Lors de la perte d’un proche, nous sommes pris dans un tsunami ; tsunami émotionnel, administratif, organisationnel. Nous devons être sur plusieurs fronts à la fois. Souvent, l’aspect organisationnel prend le dessus avec une liste de questions ... Choix de l'entreprise de pompes funèbres, de la date, de la formule et du lieu des obsèques ? Prévenir la famille, les amis, les collègues ? Qui fait quoi ? Qu’écrit-on dans l’annonce ? Qui va parler pour dire quoi ? Quelles musiques?... Petits sandwichs végétariens ou américains ? Tarte au riz ou au sucre ? Cercueil en chêne, en pin ou en carton et avec quelles poignées ? Crémation ou inhumation? Quelle photo souvenir ? Tout cela dans un mouvement temporel court, avec des émotions exacerbées et des liens familiaux qui peuvent faciliter ou compliquer ce moment.
Le travail du deuil se limite souvent à ces quelques jours de folies. Après, vient le syndrome de la tarte au riz : chacun repart et les proches endeuillés se retrouvent seuls avec leur deuil, leur douleur, leur tristesse, l’absence, le vide et le dernier quart de tarte au riz... L’idée qu’un deuil se travaille, qu’il faille en prendre soin, n’est pas commune. On ne s’imagine pas qu’un deuil se réalise dans le temps et s’accompagne. Et notre entourage, lui, ne sait pas trop bien quoi dire ou faire lors des funérailles et encore moins dans les jours, semaines qui suivent.
En s’offrant, le temps d’une soirée, un moment pour en parler, échanger, nous nous offrons la possibilité de ne plus être pris “de court”. Parler de la mort, des funérailles, c’est prendre soin de la vie.
L’envie étant de susciter vos réflexions, en partageant les expériences des uns et des autres.
Curieux, concerné, touché, interpellé… inscrivez-vous ;0)